Financer son entreprise sans apports : Y a t-il des solutions ?

Financer son entreprise sans apports : en résumé

Financer son entreprise sans apports, bref sans fonds propres ou capital, en phase de création est très compliquée même si elle est promise à un brillant avenir. Pourquoi en est-il ainsi ? Tout simplement, parce que les préteurs de deniers ne financent pas la croissance au motif que le risque économique inhérent à cette croissance est bien supérieur à celui qu’ils sont prêts à prendre.  Et la BPI n’est pas d’un grand secours non plus la plupart du temps car sa garantie est subordonnée – dans un contexte macro-économique « normal » – , à celle de l’acceptation du dossier par la banque de la société. Pourtant, il existe des solutions que nous passons en revue ci-dessous.

Financer son entreprise sans apports : les trois solutions possibles pour le haut de bilan..

  • La première est d’obtenir à titre personnel un prêt d’honneur, que vous reversez dans l’entreprise. Accordée sans garantie aucune, il procure un effet de levier sur la dette bancaire de 7.3 à 13 selon les réseaux entrepreneuriaux qui le distribuent.
  • Ensuite, si l’entreprise souhaite acquérir un fonds de commerce de proximité. Parce que pour le prêteur de deniers, la reprise d’un fonds de commerce s’analyse plus comme une reprise qu’une création d’entreprise. En conséquence, il finance, moyennant cautions personnelles et un nantissement du fonds de commerce, en partie cette reprise.
  • En outre, certaines banques proposent jusqu’à 400 K€ d’emprunt sous les réserves que le créateur puisse le garantir par une hypothèque de 1er rang sur un bien immobilier qui doit être détenu en pleine propriété et ne pas être la résidence principale.

….Et les crédits d’exploitation pour le bas de bilan

En outre, l’entreprise peut solliciter, lors de la prise des premières commandes, des crédits d’exploitation tels que (CMCC, Dailly, MCE), notamment si vos clients sont des grands comptes voire mieux des organismes publics/parapublics. Dans le même ordre d’idée, vous pouvez affacturer vos créances. Le coût de ce crédit est en principe intéressant si les clients sont de grands comptes ou organismes publics ou parapublics.

Dune façon générale, il convient de choisir le banquier plus à l’aune des crédits d’exploitation sur marchés (tels que mentionnés ci-dessus) qu’à celle des crédits d’investissement.  Mais quel que soit le type de crédit que votre entreprise envisage de solliciter, consultez votre banquier personnel, puis la concurrence pour en connaître les conditions (montant, garanties, coût notamment).

Le cabinet Jean-Claude ARMAND et Associés vous assiste dans l’établissement de votre prévisionnel de trésorerie

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